[TFioS film] Traduction de l'article de Entertainement Weekly complet !
Posté par : Tom mai 09, 2014


Nos étoiles contraires fait la une de Entertainement Weekly aujourd'hui ! Ils ont été sur le tournage en septembre et y ont rencontré l'équipe du film. Ils y parlent du film, du livre et y révèlent des stills - déjà en ligne sur John Green France, depuis quelques jours.
Voici les photos de Shailene et Ansel, ainsi que des scans du magazine.





Voici la traduction complète de l'article !
Merci à Amélie ! - Merci de créditer John Green France si partage




[1] Une histoire d’amour impossible. Un phénomène inattendu. Comment un petit roman sur des ados avec le cancer pourrait devenir le film le plus romantique de l’été.

Par Sara Vilkomerson

Photographies Peggy Sirota



[2] John Green pleure beaucoup. Pas parce qu’il est triste. Plutôt à la manière des parents sanglotant aux mariages et aux remises de diplômes. Ce déferlement soudain et ininterrompu de larmes joyeuses est devenu si courant pour cet auteur de 36 ans lorsqu’il assiste au tournage de l’adaptation de son roman Nos Etoiles Contraires, publié en 2012, que c’est désormais une blague récurrente. « John Green pleure tout le temps », dit en riant le réalisateur Josh Boone. « Ce plateau n’a pas une once de testostérone ».
 

C’est une histoire d’amour. C’est une histoire de joie et de perte déchirante, et par-dessus tout, de vie. Elle vous fera rire et sourire et penser et éprouver, et elle vous gonflera le cœur de reconnaissance et d’humilité, et elle changera définitivement la façon dont vous écoutez le [3] mot « okay », et, oui, elle vous fera pleurer. Si vous faites partie des millions de gens qui ont lu Nos Etoiles Contraires, vous savez déjà cela. Si vous n’en faites pas partie, préparez-vous : vous ne ressortirez pas de ce livre, ou de ce film, inchangé. Okay ? Okay.


Nous sommes en septembre 2013 à Pittsburgh par un après-midi ensoleillé, et Shailene Woodley, qui interprète Hazel Grace Lancaster âgée de 16 ans, porte une simple robe d’un bleu semblable à celui des bleuets. Elle ajuste un petit tuyau souple dans ses narines. Ses cheveux, si longs et si chatoyants dans son dernier film, Divergent, ont été coupés courts. Elle attend.


Hazel est une fille qui préfère les jeans et les T-shirt. Pas de maquillage, pas de manière. Elle a aussi un cancer de la thyroïde qui s’est étendu dans ses poumons, et doit donc être reliée à un réservoir à oxygène pour respirer. Il y a peu, elle a rencontré un garçon appelé Augustus « Gus » Waters (Ansel Elgort), lors d’un groupe de soutien pour les jeunes atteints d’un cancer ; Gus était là pour son ami Isaac (Nat Wolff). Gus, en rémission (d’un ostéosarcome), est beau et intelligent, et s’est rapproché d’Hazel à la manière d’un rayon tracteur. Elle l’a repoussé : elle est en phase terminale et passe beaucoup de temps à s’inquiéter des conséquences dévastatrices de sa mort sur ses parents. Mais il est courageux et obstiné, et, malgré sa volonté, elle est insensiblement tombée amoureuse de lui. Ils sont sur le point d’aller diner à Amsterdam – ils ont unis leurs forces autour d’une quête visant à rencontrer l’auteur du livre préféré d’Hazel qui vit reclus (Willem Dafoe) – et maintenant, elle est debout dans la salle, portant cette robe que sa mère (Laura Dern) [4] a choisie pour elle, et elle l’attend.


Dans une pièce séparée, Green et le producteur exécutif Isaac Klausner regardent le moniteur alors que la caméra avance et que Gus, dans un costume sombre soigné, entre et aperçoit Hazel. Il s’arrête, stupéfait, avant de lui dire enfin qu’elle est belle. Prise après prise, Woodley enchaîne les répliques et l’air entre les deux acteurs semble vibrer. Quand la scène prend fin, Green enlève ses lunettes à monture métallique et se tamponne les yeux. « C’est cette robe bleue » confesse-il. Klausner lui tapote l’épaule.


Green n’avait jamais imaginé que Nos Etoiles Contraires serait un best-seller. Il a commencé à écrire le roman en 2000, après avoir travaillé comme aumônier dans un hôpital pour enfant, puis il l’a mis de côté. C’est seulement après la mort d’Esther Earl, une bloggeuse vidéo de 16 ans de laquelle il était devenu très proche, qu’il s’est de nouveau tourné vers le projet. Il a dédié Nos Etoiles Contraires à sa mémoire. « Je ne pouvais plus supporté l’idée de ne pas l’écrire, dit-il. Je crois désormais que des vies courtes peuvent être des bonnes vies, pleines et riches, voilà la vraie leçon qu’Esther m’a enseignée. »


Tout ceci peut sembler simplement trop triste et trop tendre pour n’être autre chose qu’un mélo à la Nicholas Sparks, mais c’est plutôt le contraire qui fait de Nos Etoiles Contraires une référence pour toute une génération : l’esprit aiguisé du roman ; [5] sa plume perspicace et anti-sentimentale ; et, en fin de compte, son message optimiste sur la signification d’une vie bien vécue. « Le défi est : Comment être optimiste sans une foule de découragements tels « la vie craint »  ? dit Green. J’ai essayé d’écrire l’histoire d’amour la plus drôle et la plus honnête à propos de ces jeunes qui vivaient avec une maladie difficile. Je n’ai jamais imaginé que ce serait populaire. »


Depuis sa sortie en janvier 2012, Nos Etoiles Contraires a dominé la liste des best-sellers du New York Times pendant 119 semaines consécutives, 46 d’entre-elles à la première place, et a été traduit en 46 langues. Le mois dernier, le magazine TIME a classé Green parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année. Pendant [6] le tournage du film en extérieur, c’était Green et non les acteurs qui était assailli par les fans. A ce jour, la bande-annonce du film (en salles le 6 juin, classé PG-13) a enregistré plus de 16 millions de vues.


Le mérite en revient avant tout à l’écriture de Green, c’est certain, mais il y a clairement une raison plus profonde qui fait que Nos Etoiles Contraires touche une corde sensible en accord avec l’air du temps. Peut-être est-ce la volonté du roman de se confronter à des obstacles concrets douloureux, de se confronter à ce qui est vrai, tangible, ancré dans le présent américain. Pendant des années, le paysage de la littérature Young Adult a été coincé entre les mondes brillants du surnaturel ou les futurs dystopiens lugubres. Nos Etoiles Contraires touche à l’angoisse adolescente universelle qui accompagne le premier amour, mais dans le cas d’Hazel et Gus il n’y a ni Cullen ni Factions pour faire office de métaphores. Les questions de vie et de mort sont réelles, et le roman n’a pas peur de se frotter au conflit essentiel entre l’adolescence et la mort. Bien que presque tous les étudiants se soient un jour étendus dans leur chambre avec la lumière éteinte, bien éveillés, pour imaginer qui parlerait à leurs funérailles, la réalité de la mort reste fuyante : quelque chose à chasser de son esprit jusqu’à un futur lointain. Nos Etoiles Contraires se débarrasse de cette croyance et lui fait face de front.


[7] « Il faut que nous parlions du vomi », annonce quelqu’un. Le réalisateur et l’équipe de tournage se rassemblent alors qu’un assistant de production verse sur le sol trois différentes flaques de faux vomis. Le choix va du vert putride au marron avec morceaux. Gloussements, blagues et comparaisons – « Celui-ci ressemble au caca dans la couche d’un nouveau-né ! » - sont lancés. Puis le médecin du tournage  explique qu’une des alternatives contient des grains de café pour imiter l’aspect du sang mêlé à la bile, et le silence se fait dans la salle. Boone s’éclaircit la voix et désigne celui qu’il préfère (celui du milieu, couleur de boue) et tout le monde s’en retourne pour préparer la prochaine prise. « Il y a beaucoup de cela sur le plateau, confie Green. Tout le monde s’adore et on s’amuse. Puis il y a ces moments qui sont beaucoup plus sérieux. »


C’est une histoire à propos de la maladie et de la mort. C’est, en d’autres termes, le genre de matériel que les studios d’Hollywood évitent et non pas recherchent. Que la Fox 2000, une filiale de la Twentieth Century Fox (spécialisée en blockbusters tels X-Men et Avatar), produise Nos Etoiles Contraires est aussi inattendu que le succès du roman. Ce n’était pas une vente facile, c’est le moins qu’on puisse dire, mais lorsque les droits du roman sont devenus disponibles il y a tout juste deux ans, le producteur Wyck Godfrey (la franchise Twilight) a succombé à son sort. « Il y a tout simplement quelque chose à propos de ce roman qui vous donne envie de vivre une vie meilleure » explique-t-il. Il a approché la présidente de Fox 2000, Elizabeth Gabler, avec le projet, mais elle était au beau milieu de la conduite de L’Odyssée de Pi, une production coûteuse et risquée pour laquelle elle avait déjà dû demander de larges faveurs. Elle a adoré le roman mais a blêmi à l’idée d’ajouter un autre projet apparemment impossible à son escarcelle. Godfrey n’avait pas dit son dernier mot. « Wyck m’a appelé et m’a dit : "Tu ne peux pas passer à côté de ça. Tu dois le faire.", se souvient Gabler. J’ai dit : "Pourquoi me fais-tu subir ça ?". Et il a répondu : "Parce que. Ça te rappelle quand tu étais jeune et que tu étais amoureux pour la première fois et que tu ne voulais pas raccrocher le téléphone. " ». Elle rit. « J’ai dit : "Argh, je te déteste ! " ». Elle a accepté de s’occuper du film mais à deux conditions. « Nous devons le faire pour presque rien, lui a-t-elle dit. Et nous devons être très, très prudents dans tous nos choix. »


Presque toutes les personnes impliquées dans le film ont volontiers accepté de réduire leurs salaires pour que le budget congru du film ne dépasse pas les 12 millions de dollars et que l’intégrité de l’histoire soit préservé. [8] En ce qui concerne les choix « très sensibles », trouver le bon réalisateur était une des choses les plus importantes. Josh Boone, 35 ans, a un lien personnel avec le sujet : un de ses meilleurs amis est mort d’un cancer des poumons un mois avant que le tournage de son premier film, Stuck in love, ne commence. « Ce livre m’a aidé à traverser une période difficile » explique-t-il. Boone est grand et fin, et fait beaucoup plus jeune que son âge. Il semble également extraordinairement détendu sachant que c’est seulement son deuxième film, et son premier projet studio. « On ne me stresse jamais vraiment, dit-il. Je suis plutôt zen ».  


Les enjeux étaient cependant beaucoup plus élevés lorsqu’il a fallu choisir d’Hazel et Gus. Tout d’abord, les fans de Nos Etoiles Contraires forment un groupe adorable mais un brin fanatique possédant un avis tranché sur les personnages ; les deux rôles exigent également des acteurs qu’ils n’aient pas seulement accès à un grand puits à émotions mais qu’ils puissent le contrôler. Trouver cette combinaison chez un adolescent ? [9] Cela semblait presque vain.


Shailene Woodley, qui avait lu le roman et une première ébauche du scénario écrite par Scott Neustadter et Michael H. Weber (The Spectacular Now), était déterminée à jouer Hazel, ou, si elle ne réussissait, à s’impliquer dans le projet d’une manière ou d’une autre. Elle a rencontré Gabler dès que Boone fut engagé, et a dit qu’elle ferait n’importe quoi (y compris laver les vitres ou travailler dans les ateliers) pour faire partie de la production. Elle a dessiné des esquisses détaillées de Nos Etoiles Contraires dans son journal intime, et elle a adressé une longue lettre à Green afin de le remercier pour son roman et lui expliquer pourquoi elle devrait jouer Hazel (« Je crois qu’elle devait faire à peu près 13.000 mots », a confié Green). Woodley assure que ses intentions étaient sincères : « Je ne voulais pas faire le film simplement en tant qu’actrice, genre, "Regardez-moi, je peux pleurer". »


Son enthousiasme s’est presque retourné contre elle. « Ca m’a arrêté [10] au début », raconte Boone, ajoutant qu’il considérait que Woodley, âgée de 22 ans aujourd’hui, était trop vieille pour le rôle. Il espérait engager quelqu’un plus proche des seize ans d’Hazel. Son directeur de casting et lui ont auditionné presque 200 actrices avant de s’envoler pour Chicago, où Woodley tournait Divergent. « Je l’aimais beaucoup d’un point de vue personnel, mais je ne pensais toujours pas qu’elle était Hazel » dit-il. Puis elle a auditionné. « En deux minutes, je savais que ce serait elle, avoue-t-il. J’étais assis par terre. Je pensais, "Pourquoi je me bats contre ça ? Personne n’est meilleur qu’elle. Elle est fantastique." ». Green n’était pas dans la salle à ce moment-là, mais il a eu la même réaction lorsqu’il a vu l’enregistrement de l’audition : « J’étais tout d’un coup dans une panique folle, j’ai sauté sur le téléphone et j’ai hurlé, "Nous devons signer le contrat ! Ce doit être Shailene Woodley !" ». Il rit. « Elle est Hazel ».


Une préado blonde avec la bouche pleine de bagues orthodontiques, tremblant comme un hamster sous caféine, apparaît à côté de la table d’un restaurant à Tribeca. « Hum, êtes-vous Ansel ? ». Nous sommes le 20 mars, la veille de la sortie de Divergent, et Ansel Elgort, 20 ans, a été repéré alors qu’il prenait son petit-déjeuner. Il invite la jeune fille à s’assoir et demande au journaliste d’Entertainment Weekly de prendre une photo. L’étui de téléphone de la jeune fille porte deux citations de Nos Etoiles Contraires : « Okay ? » « Okay. ».


C’est une histoire à propos de l’amour, de la patience et de la recherche de la personne auprès de qui est notre place. C’est aussi à propos d’un sandwich au fromage. L’année dernière, Elgort était à Chicago pour jouer Caleb, le frère de Tris, le personnage de Woodley dans Divergent, quand il a été choisi pour faire partie des six finalistes pour le rôle d’August et a rejoint Los Angeles pour une « lecture d’alchimie » avec Woodley. Il était déjà devenu ami avec sa sœur de cinéma, mais l’équipe de Nos Etoiles Contraires avait peur qu’il soit gênant pour Elgort de jouer le grand amour de Woodley après avoir joué son frère. Ce n’était pas nécessaire. 


Il y a eu comme un déclic entre les deux. « Il la domine d’une certaine manière, explique Boone. Il est tellement grand qu’elle paraît automatiquement petite, vulnérable et jeune. Plutôt [11] que son talent d’acteur (qui est remarquable), il a cette qualité de gentil géant qui fonctionne vraiment bien ».

Dans la vie, Elgort est spontané et chaleureux, comme un bébé golden-retriever d’1,90 m qui ne connaît pas la taille de ses propres pattes. Elgort finit son petit-déjeuner, en achevant volontiers les restes d’un journaliste d’Entertainment Weekly, et s’émerveille devant le fait que Woodley n’ait pas embrassé un seul des garçon lors des auditions d’alchimie. « Si j’étais dans cette situation ? Si Gus avait été choisi en premier et ils essayaient de trouver Hazel ? J’aurais conclu avec chacune d’entre elles, dit-il. Vous savez, il y avait des garçons vraiment mignons qui auditionnaient ». Il aborde un large sourire. « Je les aurais toutes embrassées. » Après l’audition, ce natif de New York est retourné dans sa chambre d’hôtel à Los Angeles, se sentant seul dans une ville inconnue. « Shailene m’a appelé et je pensais qu’elle allait dire quelque chose comme, "Tu veux sortir ? On va dîner ?" » Il rit. « C’était plus, "Hé, tu as un chargeur d’Iphone 5 ?". Je n’en avais pas, donc elle a répondu, "Okay, on se retrouve à Chicago." »


Woodley devait encore faire des lectures avec d’autres acteurs et elle ne pensait pas qu’il était juste de passer du temps en plus avec Elgort. Mais elle s’est rattrapée ensuite, lorsqu’est venue l’heure d’annoncer à Elgort qu’il avait le rôle. (« Je le savais quelques jours avant lui, et le suspense était en train de me tuer », dit-elle.) Arrachant une page d’un exemplaire de Nos Etoiles Contraires, celle où Gus surprend Hazel avec un pique-nique et des billets d’avion pour Amsterdam, elle a préparé un sac en papier marron contenant [12] un sandwich fourré à la tomate et au fromage hollandais, qu’Elgort devait emporter chez lui à Manhattan. Ses instructions : ne pas l’ouvrir jusqu’à ce qu’elle l’autorise. Quelques jours plus tard, Boone a appelé Elgort pour lui annoncer la nouvelle, et il a finalement pu ouvrir le sac. « Je ne l’ai pas mangé, raconte Elgort. » Le fromage avait moisi et la tomate était noire. « Mais j’étais hyper heureux ».




John Green se détend sur un canapé sur le tournage pendant qu’Elgort fait les cent pas dans son costume du rendez-vous à Amsterdam. « Mon Dieu, mon pote, s’exclame Green. Si j’avais su à quel point tu serais séduisant dans ce costume, j’en aurais écrit de plus longs passages dans le roman. » Elgort sourit et prend la pose. La présence de l’auteur est devenue une mise à l’épreuve décisive et vivante pour les acteurs et l’équipe, l’homme qu’ils recherchent pour avoir une réponse ou une confirmation. « Avoir l’approbation de John, plus que quiconque, a été le plus grand des honneurs , dit Woodley. Il a rapidement fait partie du top cinq de mes êtres humains préférés. »


C’est une histoire d’amour. C’est une histoire à propos de l’espoir et de la peur, et de l’apprentissage du lâcher prise. Green était sur ses gardes lorsqu’Hollywood a voulu mettre la main sur Nos Etoiles Contraires. Après des années à voir le développement des adaptations de ses autres romans (Qui es-tu Alaska ?, Le théorème des Katherine) traîner en longueur, il avait peur que cela se reproduise et il ne pouvait pas le supporter. « Je ne voulais pas qu’on pose une option dessus, explique-t-il. » Il a demandé à son éditeur de ne pas envoyer de copies anticipées aux studios. « Je pensais que si ça se faisait, ce serait le genre d’histoire superficielle à propos du cancer dont Hazel se moque. »


Une légion de fans de Nos Etoiles Contraires ont craint la même chose, bien sûr. Que lors de sa traduction à l’écran, l’authenticité et le tranchant du roman, la vérité profonde qu’il porte en lui, seraient déformés pour en faire un mélodrame à l’eau de rose. Mais, aujourd’hui, Green sait quelque chose qu’eux ne savent pas : ils n’ont rien à craindre. Tous ces pleurs joyeux qu’il a versés sur le plateau seront versés en salles dans quelques semaines, et il y a quelque chose de miraculeux là-dedans, une toute petite raison de s’émerveiller. « Je m’étais toujours attendu à devoir faire face à quelque chose d’horrible, dit-il. Mais le sentiment qui me traverse maintenant est cette joie profonde un peu bizarre. Shailene est devenue Hazel pour moi. Ansel est devenu Gus. Voir les choses que j’ai écrite, les entendre dans leur bouche ? » Sa voix est voilée par l’émotion. Les larmes pointent. « C’était au-delà de mon imagination la plus folle. ».



Et voici également une vidéo de questions entre Shailene et Ansel, traduite et sous-titrée par Jennifer ! 

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